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ARTHRITE

Texte issu du "Grand Dictionnaire ds Malaises et des Maladies" de Jacques MARTEL.



L’arthrite est définie comme l’inflammation d’une articulation. Elle peut affecter chacune des parties du système locomoteur humain. Sa forme la plus extensive est la polyarthrite rhumatoïde dénommée actuellement polyarthrite chronique évolutive. Elle se caractérise par de l’inflammation, de la raideur musculaire et de la douleur qui correspond, au plan métaphysique, à de la fermeture, de la critique, du chagrin, de la tristesse ou de la colère.


Symboliquement parlant, la grâce et la liberté de mouvement sont les principales qualités liées à l’articulation. Quand celle-ci devient inflexible ou qu’elle se durcit, l’arthrite est associée à une certaine forme de rigidité de mes pensées (des pensées cristallisées), de mes attitudes ou de mes comportements, si bien que toutes les émotions profondes que je devrais exprimer normalement le sont par la manifestation physique de cette maladie.


Ainsi, l’arthrite survient si je suis trop inflexible, trop exigeant, têtu, intolérant, très moraliste, critiqueur, restreint ou trop orgueilleux par rapport à moi-même, aux autres ou aux situations de mon existence. Un sentiment d’impuissance accompagne habituellement la souffrance qui me freine. Je me sens restreint par le système dans lequel je vis et je critique l’autorité qui enfreint ma liberté. La vie est un éternel combat, une lutte de chaque instant.


Je vis le sentiment particulier d’être mal aimé, de ne pas être aimé et apprécié à ma juste valeur, ce qui amène chez moi beaucoup de déception et d’amertume par rapport à la vie et de la mauvaise humeur. Je manifeste alors un esprit exagérément rationnel. Je critique souvent sur tout ou rien parce que j’ai peur de la vie et que j’éprouve souvent une forme d’insécurité chronique.


Je me sens exploité ; je fais des actions et pose des gestes, plus pour faire plaisir aux autres que par volonté réelle et intérêt, si bien que je dis « oui » par devoir alors qu’en vérité, c’est non. Je me dis victime mais cela me convient car je peux ainsi attirer l’attention. Je me sens impuissant et je rends les autres responsables de mon « calvaire ». Je peux en vouloir au monde entier spécialement ceux que j’aime, mais c’est plutôt à moi-même que j’en veux.


J’ai peur de la douceur, la tendresse, l’amour qui m’habitent. J’ai peut-être vécu un traumatisme d’enfance et je refoule maintenant mes émotions, sans admettre ce qui s’est passé (occultation) car « j’ai beaucoup souffert dans une telle expérience et je me permets (inconsciemment) de blâmer et de me plaindre pour que les autres puissent comprendre jusqu’à quel point j’ai eu mal ». Cette manifestation se rapporte au complexe du sacrifice de soi.


L’arthrite peut provenir aussi de la façon dont je me traite ou je traite les autres par rapport à la critique. L’arthrite occasionne aussi une sorte d’action rétrograde ; j’ai l’impression d’être ramené vers l’arrière sur le plan énergétique, comme si on m’indiquait de faire autre chose d’autre dans une direction différente, plutôt que d’aller vers l’avant. Puisque ma peur, ma faible estime de moi et ma rigidité font en sorte que de profondes émotions se créent par rapport au pourquoi, au comment ou à la direction de mes mouvements dans la vie, je peux avoir le sentiment d’être contraint, restreint, immobilisé ou renfermé. J’éprouverai alors une difficulté à fléchir (mon attitude), à être mentalement flexible ou capable d’abdiquer.


L’articulation arthritique m’indique ce que je vis et me donne plus d’informations.

Au niveau des mains (doigts), la question est « Est-ce que je fais vraiment ce que je désire et ce que je veux faire ? Est-ce que j’ai une bonne « prise de main » sur mes propres affaires ? Y at-il des gens à qui je n’ai plus le goût de « donner la main » ? Je me sens coupable, percevant ma vie comme un échec parce que j’ai l’impression de ne pas pouvoir la maîtriser. Ma liberté et ma spontanéité à « manier » ce qui se passe dans mon univers sont limitées par ma rigidité et ma dureté. Je m’obstine à ce que les choses se passent d’une certaine façon et je refuse l’aide des autres. Je me retrouve dans une structure rigide à l’extrême car j’ai peur de l’inconnu.

Aux coudes : « Est-ce que je suis inflexible aux changements de directions à prendre dans ma vie ? Est-ce que je permets aux autres d’être libres et d’exprimer leur plein potentiel » ?

Aux genoux : « Devant qui ou quoi ai-je l’impression de devoir me mettre à genoux et devant qui ou quoi je ne veux pas plier » ?

Aux hanches, je suis en colère car les autres ne voient pas mes besoins. Je voudrais qu’ils répondent à mes attentes sans avoir à les demander. Le bassin servant dans mes mouvements, lorsqu’il y a une frustration ou un sentiment d’impuissance, je n’ose plus bouger, je me coupe de la circulation de la vie.


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